vendredi 17 juillet 2009

La Faute est Humaine remix



Dans l'album Ufologie, vous pouviez écouter un morceau que je qualifierais de "3 solos en 1". 3 mcs avec chacun leur couplet et leur refrain mais condensé dans un morceau avec pour fil conducteur "la faute est humaine".

En voici une version remixée par Hari Seldon (ULTRASON) que vous pouvez écouter sur notre lecteur ou sur le myspace INVADERDZ.

LA FAUTE EST HUMAINE
SABIR
Soyez réalistes ! Cette vie nous rend tous tristes, insociables, autoritaires
D’ailleurs pour toi c’est en solo car tous cherchent un être complémentaire
Nos breuvages tournent au vinaigre, de moins en moins se serrent les coudes
Sont à l’écoute, jeune t’as connu les doute que t’as noyé dans des bouteilles
La petite vie de famille bien au chaud, ce n’est pas demain la veille
Maintenant je suis toujours en retard mais ultra ponctuel quand tu me dois de l’oseille
Le problème c’est que tu es le seul à pouvoir les résoudre
A l’intérieur c’est des crises profondes, à l’extérieur la guerre des réseaux pour le mazout
Des âmes blessées, des disparus, des corps dissous à l’acide
Dehors c’est gorgé d’eau, des types se trouent le foi pour une pute sans principes
Ca part en boulette, plus rien ne peut t’arrêter, des images choc brûlent ta rétine
Aussi vrai que la routine crée des ruptures assassines
Rassasié de quoi ? Rien ! Donc qui je dois remercier ?
Vu que ça te déchire le trou de cul un peu de reconnaissance dans ce merdier
Je m’imagine plein aux as, pour plus que mes soucis ne m’épuisent
Et puisqu’il y a un manque, des hommes se suicident, se détruisent
Ref :
Entre la parano la crainte, tout n’est que séquences, conséquences dramatiques
Une existence, un flash massif, ma cible fait de moi mon propre ennemi
Pour tous ces crews qui dans l’obscur s’émancipent, la faute est humaine
Issus de la génération « faut pas que tu m’aimes »


BEHYBE
Génération « faut pas que tu m’aimes », dès lors un cactus naît au creux du ventricule
Craint l’infarctus à chaque battement
Qu’as-tu ? Qu’elle demande du haut de son monticule
Ton petit cul me remonte le moral à chaque tâtement
Sinon, éclatement de ma tièce aux quatre coins de la pièce
Mais chaque fois j’acquiesce, car un tiers de mes pensées t’auraient offensé
La vérité est crue, est dure, je préfère vous faire danser
Renseignes-toi, tu verras que c’est ce qu’on enseigne
En toile de fond une sécurité sociale
Les plus ridés au ciel, t’es con !
C’est l’ère du jeunisme, peu nient mais beaucoup ne savent même pas
Réchauffement climatique et barbus qu’on stigmatisent, normal qu’ils ne s’aiment pas
La crème de la crème nous baladent de crêtes en crêtes mais le chômage ne baissent pas
C’est juste des préretraites qu’ils regrettent, décrète qu’à 67 on ne te laisse pas…
De pension, attention, les gens sont pas si cons, constituent des fonds insondables
Taf au black qui détraque tous vos sondages
Qu’on nous condamne, qu’on nous prenne pas pour des cons d’ânes
On est que des faux têtus man, malgré la beauté du mal… Dieu juge si la faute est humaine…
Ref
Une seule espèce, pour tant d’espaces et si peu d’estimes mutuelles
Plus tu aides, plus on te destine à un futur maigre
Ici les règles sont « Rien que son camp »
Tout est fonction du sang, pour les sanctions, on dit juste la faute est humaine
Issus de la génération « faut pas que tu m’aimes »

HOFUSK
J’attends la fin de l’hiver, le gel glace mes artères, un cerveau qu’on lamine
Un zombie qu’on réanime, pas d’anticorps, j’carbure aux vitamines
Sujet à la contrainte, avec elle c’est l’étreinte passionnée
J’suis assommé, prends pas en charge mes merdes parce que je t’ai pas sonné!
La tête dans l’dur granit, j’pête les fusibles, on a retiré le TEKO
Gravite autour d’un puits, ma chute ne produit plus d’écho
J’suis morne, trouve pas mes mots quand je parle, j’perle sous les aisselles
Exempt de quiétude, j’oublie les factures au dessus de mon congel(ateur)
Mon diplôme perdu dans le fond de tiroir a prit des rides
Très vite j’ai réussi l’examen oral d’expression écrite
En compagnie de Tetsuko dans un tombeau de lucioles
Parce que les regrets ne sont que des étoiles que je contemple au sol
Regarde comme je travaille pour reconstruire ce que j’ai détruit
Besoin d’autrui pour me confier quand la raison me pousse des cris
J’écris sans marque-pages parce que je n’oublie aucun bémol
Un Saint foireux, le corps meurtri et prisonnier par l’auréole
Ref :
L’élocution aisée malgré que l’esprit reste anesthésié,
Je suis comme une feuille soulevée par le vent, qui ne sait pas où se poser
Trop supposé d’être un adulte, je ne suis qu’un ado qui dramatise…
La faute est humaine…
Issus de la génération « faut pas que tu m’aimes »

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